Salut ! Sur constructeur-rennes.fr, on vous donne des conseils directs pour entretenir vos maisons. Aujourd’hui, focus sur la mérule, ce champignon qui peut saccager une baraque en silence.
En Bretagne, avec notre humidité constante, c’est un problème courant. On va voir comment reconnaître la mérule, la dépister avant qu’elle s’étende, et la traiter efficacement. Des infos basées sur des sources solides, pour que vous puissiez agir sans perdre de temps. Si vous suspectez quoi que ce soit, n’hésitez pas à appeler un pro – mieux vaut prévenir que guérir.
Qu’est-ce que la mérule et pourquoi elle prolifère en Bretagne ?
La mérule, ou Serpula lacrymans, est un champignon lignivore qui se nourrit du bois en le décomposant. Elle adore les endroits humides, sombres et mal aérés, comme les caves ou les charpentes des maisons anciennes. En Bretagne, notre climat pluvieux et nos bâtisses en pierre favorisent son développement – l’humidité remonte du sol et stagne. D’après des experts, la région est classée à risque élevé, surtout dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, où des arrêtés préfectoraux rendent obligatoire un diagnostic mérule lors des ventes immobilières.
La loi ALUR de 2014 exige même de déclarer sa présence en mairie pour éviter la contagion aux voisins. Ce parasite peut traverser les murs, le plâtre et même le béton pour atteindre d’autres zones boisées. Si votre maison à Rennes a un sous-sol humide ou des fuites non réparées, c’est un terrain propice.
Reconnaître la mérule : les signes visibles et olfactifs
Pour reconnaître la mérule, commencez par l’odeur : une forte puanteur de champignon ou de moisi qui persiste, surtout dans les pièces fermées comme les caves ou greniers. C’est souvent le premier indice.
Visuellement, cherchez un mycélium blanc cotonneux, qui ressemble à une toile d’araignée épaisse ou à du coton, s’étendant sur le bois ou les murs. À un stade plus avancé, vous verrez des spores brun-orangé, comme une poussière rouille qui recouvre les surfaces – frottez un chiffon blanc humide dessus pour confirmer, ça laissera une trace ocre.

Le bois infecté se déforme, gonfle et prend une teinte brunâtre. Touchez-le : s’il s’effrite en cubes réguliers (c’est la pourriture cubique), c’est typique de la mérule. Autres signes : des taches d’humidité inhabituelles, des planchers qui fléchissent ou des murs qui suintent. En Bretagne, surveillez les zones basses, comme les sols en terre battue ou les vides sanitaires. Ne confondez pas avec des moisissures simples – la mérule est plus destructrice et se propage vite. Si vous voyez des filaments blancs traverser les joints de maçonnerie, c’est alarmant.

Dépister la mérule : comment la détecter tôt ?
Dépister la mérule, c’est possible et recommandé, surtout en zone à risque comme la Bretagne. Commencez par un auto-contrôle : inspectez régulièrement les zones humides avec une lampe torche, mesurez l’humidité du bois avec un hygromètre (idéalement sous 18-20% pour éviter les problèmes). Si l’odeur ou des taches apparaissent, appelez un diagnostiqueur certifié CTB-A+ ou Qualibat – ils font un diagnostic parasitaire complet, avec sondages, prélèvements et analyses en labo.

En Bretagne, pour les ventes ou locations, un état parasitaire est obligatoire dans les communes listées (plus de 20 dans le Finistère). Les pros utilisent des outils comme des caméras endoscopiques pour checker derrière les cloisons sans tout casser. Coût d’un diagnostic ? Environ 200-500 €, mais ça vaut le coup pour éviter des réparations à 10 000 € ou plus. Faut pas attendre : une détection précoce limite les dégâts. Si vous rénovez, intégrez un dépistage dans le plan.
Les dangers de la mérule pour la maison et la santé
La mérule fragilise les structures : bois qui pourrit, charpentes qui s’effondrent, risques d’écroulement. En Bretagne, avec nos vents forts, une maison affaiblie peut poser de gros problèmes. Côté santé, les spores irritent les voies respiratoires, causent allergies, toux ou asthme aggravé – pas toxique, mais à éviter, surtout pour les enfants ou personnes sensibles. Déclarez-la vite pour protéger tout le monde.
Traiter la mérule : étapes professionnelles et solutions
Traiter la mérule, c’est du boulot de spécialiste, pas du DIY. D’abord, identifiez et supprimez les sources d’humidité : réparez fuites, améliorez ventilation (VMC), asséchez les murs avec déshumidificateurs. Ensuite, enlevez tout le bois infecté – coupez au moins 1 mètre au-delà des zones visibles, et brûlez les déchets hors site pour tuer les spores.
Le traitement curatif implique d’injecter des fongicides puissants dans le bois sain et les maçonneries : perforez des trous et injectez sous pression. Pour les murs, appliquez une barrière chimique ou un brûlage au chalumeau pour stériliser. En Bretagne, choisissez des entreprises certifiées CTB-A+, qui offrent une garantie décennale. Coût total ? De 5 000 à 50 000 € selon l’étendue – inclut démolition, traitement et reconstruction. Après, surveillez pendant 2-3 ans avec contrôles réguliers.
Pour prévenir, gardez la maison sèche : gouttières propres, isolation au sol, bois traités. Un bon aérateur fait des miracles.
Conclusion : Protégez votre maison bretonne contre la mérule
La mérule en Bretagne, c’est gérable si on la reconnaît tôt (odeur, mycélium, spores), la dépiste avec des pros, et la traite radicalement en éliminant l’humidité et en utilisant des fongicides. Agissez vite pour sauver votre patrimoine. Sur constructeur-rennes.fr, on peut vous mettre en contact avec des experts à Rennes – contactez-nous pour un devis. Prenez soin de votre foyer !

 
 

 

 
 

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